Blog de Philippe Carcone

Recyclage des batteries : Une mine de métaux précieux

Pourquoi ne pas créer une entreprise pour récupérer les métaux des déchets de l’usine et d’autres appareils électroniques usagés et les transformer en lithium, cobalt et graphite pour fabriquer de nouvelles piles. Déterminez comment le faire à un coût suffisamment bas et à une échelle suffisamment grande et vous auriez un impact réel, en augmentant l’approvisionnement en métaux rares et précieux tout en atténuant les dommages environnementaux de l’exploitation minière et en gardant les batteries toxiques hors des décharges.

En 2020, Tesla a vendu environ 500000 voitures électriques, chacune nécessitant des milliers de cellules de batterie lithium-ion et vise une augmentation de 50% cette année. La demande de batteries est en outre alimentée alors que les géants General Motors et Volkswagen poursuivent de manière agressive leurs projets de véhicules électriques aux côtés de startups entièrement électriques comme Lucid et Rivan.

Les prix des matériaux de base des batteries comme le lithium (en hausse de 127% au cours des 12 derniers mois) et le cobalt (en hausse de 69%) montent en flèche. Mais Straubel (co-fondateur de Tesla) a tôt de bonnes nouvelles: après seulement un an d’exploitation, Redwood Materials peut déjà récupérer des tonnes de métaux utilisables à des coûts inférieurs à l’exploitation minière conventionnelle. La flambée de la demande de batteries créera à terme un marché du recyclage valant «des centaines de milliards» de dollars par an, estime Straubel.

«Nous sommes dans une phase étrange dans le monde où, avec le nombre de projets annoncés, à la fois de nouvelles entreprises de véhicules électriques… et de nouvelles Gigafactories, tout cela dépasse de loin notre capacité à projeter la provenance des matériaux», indique Straubel.

Ceci permet également d’atténuer l’impact écologique des voitures électriques pour lesquels la production d’électricité n’est pas toujours propres et l’extraction des matières premières très polluantes. Une grande partie du lithium, par exemple, provient d’Australie et de salines en Argentine, en Bolivie et au Chili, où l’eau est rare. L’exploitation minière dans les régions montagneuses andines d’Amérique du Sud signifie pomper de grandes quantités d’eaux souterraines, réduisant ainsi l’approvisionnement des agriculteurs et des éleveurs, selon une étude de 2020 des Nations Unies.

La même étude souligne que le cobalt provient en grande partie de la République démocratique du Congo, souvent de mines «artisanales» employant des dizaines de milliers d’enfants. La poussière des mines de nickel peut contenir de l’uranium et d’autres matières toxiques liées aux maladies respiratoires et aux malformations congénitales.

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