Blog de Philippe Carcone

Un boom immobilier généralisé au Québec

Depuis des mois, les taux hypothécaires historiquement bas, conjugués à une demande accrue et à une offre insuffisante, ont fait grimper les prix de l’immobilier. «On est retournés à une fièvre immobilière plus intense qu’avant la pandémie, constate Joanie Fontaine, économiste principale à JLR Solutions foncières.

Avant, le phénomène de surenchère était quand même concentré dans la région de Montréal, mais là, on le voit un peu partout au Québec.»
«Tout ce qui est à environ une heure de Montréal, un petit peu à l’extérieur de la banlieue, est particulièrement populaire, parce que les gens se disent que les propriétés sont moins chères là-bas et que cela laisse la possibilité d’aller en ville une ou deux fois par semaine pour le travail. Les secteurs où il y a des chalets sont aussi très populaires», fait remarquer Mme Fontaine.

C’est dans le quartier huppé de Westmount que le prix médian d’un condo reste le plus élevé à Montréal, à environ 835 000 $, selon les évaluations de JLR. Pour un condo sur le Plateau Mont-Royal, il faut prévoir de débourser 465 000 $. Dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, le prix médian atteint 365 000 $, alors qu’il est de 330 000 $ dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

La surenchère frappe partout. Dans des villes comme Montréal, Québec et Gatineau, le phénomène a gagné en expansion — avec la proportion de propriétés vendues au-dessus du prix demandé qui augmente, voire explose selon les secteurs. Les acheteurs ont parfois déjà été en situation d’offres multiples plusieurs fois et ils sont très conscients que, s’ils mettent des conditions pour se protéger, ils se tirent une balle dans le pied.

Leur offre ne sera peut-être même pas regardée. Ils renoncent donc à effectuer une inspection… Une autre tendance observée est l’abandon de la caution judiciaire, aussi appelée garantie de qualité. «Ce n’est pas une bonne nouvelle», déplore Claude Coursol, avocat spécialisé en droit de l’immobilier, qui croit que les acheteurs comprennent plus ou moins la portée de la renonciation à cette garantie. «Plus une propriété est vieille, plus il y a de gros risques en abandonnant cette garantie», explique-t-il.

RoyalLepage, courtier, anticipe une hausse de 13,5% du marché immobilier en 2021 au niveau national et 16% au niveau de la Région du grand Montréal (https://www.informateurimmobilier.com/tendances-du-marche-immobilier-canadien-2021-previsions-de-royal-lepage/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=tendances-du-marche-immobilier-canadien-2021-previsions-de-royal-lepage)

https://www.ledevoir.com/documents/special/04-21-immobilier/index.html

 

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